Paru dans la presse en 2003
Entre changement climatique et marginalisation
Tout en veillant à conserver autant que possible les structures tribales, les Nouaji développent un concept de tourisme équitable et durable.(...) Dans cet esprit, le projet leur permet de continuer à vivre dans le désert tout en dégageant des revenus de leur mode de vie. Renard Bleu Touareg rémunère ses gens équitablement et leur offre une pension complète. Ce principe a un avantage de poids par rapport aux caravanes de trekking habituelles, payant moins bien leurs guides qui doivent subvenir eux-mêmes à leurs besoins sur place.
Christian Offer dans: ökozidjournal Edition 1/2003
Marcher et prendre le thé
Pendant onze jours une dizaine de touristes, nomades et dromadaires sont en marche sur un circuit de près de 220 kilomètres, traversant d'impressionnantes formations géologiques du désert de pierres appelé "reg". On couche à la belle étoile ou sous des tentes de nomades. Le groupe traverse ensuite le désert de sable appelé "erg", escalade les gigantesques dunes de Chegaga puis continue sa route pour se rendre dans un endroit isolé où se trouve le tombeau de Sidi Naji qui aurait fondé la tribu Touareg des Nouaji il y a près de 800 ans. (...) A midi, les hommes et les animaux se mettent à l'abri des rares acacias et tamaris pour se protéger du soleil brûlant et, le soir, les voyageurs écoutent les histoires mythiques des Touaregs autour du feu de camp.
die tageszeitung du 15/3/2003
Tout en veillant à conserver autant que possible les structures tribales, les Nouaji développent un concept de tourisme équitable et durable.(...) Dans cet esprit, le projet leur permet de continuer à vivre dans le désert tout en dégageant des revenus de leur mode de vie. Renard Bleu Touareg rémunère ses gens équitablement et leur offre une pension complète. Ce principe a un avantage de poids par rapport aux caravanes de trekking habituelles, payant moins bien leurs guides qui doivent subvenir eux-mêmes à leurs besoins sur place.
Christian Offer dans: ökozidjournal Edition 1/2003
Marcher et prendre le thé
Pendant onze jours une dizaine de touristes, nomades et dromadaires sont en marche sur un circuit de près de 220 kilomètres, traversant d'impressionnantes formations géologiques du désert de pierres appelé "reg". On couche à la belle étoile ou sous des tentes de nomades. Le groupe traverse ensuite le désert de sable appelé "erg", escalade les gigantesques dunes de Chegaga puis continue sa route pour se rendre dans un endroit isolé où se trouve le tombeau de Sidi Naji qui aurait fondé la tribu Touareg des Nouaji il y a près de 800 ans. (...) A midi, les hommes et les animaux se mettent à l'abri des rares acacias et tamaris pour se protéger du soleil brûlant et, le soir, les voyageurs écoutent les histoires mythiques des Touaregs autour du feu de camp.
die tageszeitung du 15/3/2003
Le désert est masculin
Au retour au camp, la randonnée mène à travers des montagnes marron et nues et des cols vers le sud en passant près de taches verdoyantes que sont les oasis et les palmiers qui, dans la vallée du Draâ, se transforment en une mer vert pâle de feuillages parsemée de kasbahs. (...) Au milieu d'une grande surface enfin que l'on pourrait comparer à une clairière si elle était bordée d'arbres au lieu du sable, se trouvent des tentent plantées en carré, sur une terre si sèche que les fissures la quadrillent à la façon d'un pavage. Le sable amortit l'écho et étouffe les bruits. Le roi du thé nous attend dans la grande tente commune. L'honorable tâche que représente la cérémonie du thé relève toujours de la fonction du plus ancien de la tribu qui est le seul à porter un turban blanc, couleur du respect.
Karin Ceballos Betancur dans: Die Zeit du 30/04/2003
Les vacanciers en marche dans le désert
accompagnés de nomades
Ils s'habillent un peu comme les Touaregs, forment une caravane avec des dromadaires lorsqu'ils se déplacent et dorment la nuit à la belle étoile ou dans une tente de nomades. On ne peut pas vivre le Sahara marocain de façon plus authentique en tant que touriste car le guide est un Touareg qui connaît le désert depuis qu'il est tout jeune et le soir, autour du feu de camp, il raconte le quotidien des tribus et parle de leur musique.
Hans-Dieter Budde dans: Westdeutsche Allgemeine Zeitung du 27/9/2003
Au retour au camp, la randonnée mène à travers des montagnes marron et nues et des cols vers le sud en passant près de taches verdoyantes que sont les oasis et les palmiers qui, dans la vallée du Draâ, se transforment en une mer vert pâle de feuillages parsemée de kasbahs. (...) Au milieu d'une grande surface enfin que l'on pourrait comparer à une clairière si elle était bordée d'arbres au lieu du sable, se trouvent des tentent plantées en carré, sur une terre si sèche que les fissures la quadrillent à la façon d'un pavage. Le sable amortit l'écho et étouffe les bruits. Le roi du thé nous attend dans la grande tente commune. L'honorable tâche que représente la cérémonie du thé relève toujours de la fonction du plus ancien de la tribu qui est le seul à porter un turban blanc, couleur du respect.
Karin Ceballos Betancur dans: Die Zeit du 30/04/2003
Les vacanciers en marche dans le désert
accompagnés de nomades
Ils s'habillent un peu comme les Touaregs, forment une caravane avec des dromadaires lorsqu'ils se déplacent et dorment la nuit à la belle étoile ou dans une tente de nomades. On ne peut pas vivre le Sahara marocain de façon plus authentique en tant que touriste car le guide est un Touareg qui connaît le désert depuis qu'il est tout jeune et le soir, autour du feu de camp, il raconte le quotidien des tribus et parle de leur musique.
Hans-Dieter Budde dans: Westdeutsche Allgemeine Zeitung du 27/9/2003